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Le monde se divise en deux catégories.

Ceux qui pensent normalement, et ceux qui pensent IA.

C’est un peu comme ceux qui pensent omelette ou œufs au plat. Dans les deux cas c’est une coquille vide qui en est à l’origine (putain j’avais dit que je parlais pas de Bardella).

L’IA donc. Cet artefact qui permet via un logiciel de nous faire croire que le monde existe en plus laid que quand c’est beau. Je dis ça mais y’a des images générées par les intelligences artificielles qui sont sacrément réussies, et drôlement belles. Mais y’ aussi des trucs de cas d’école tellement ça se voit. Récemment, un contact Facebook m’a viré et bloqué parce que j’ai eu l’audace de lui signifier que son message tombait à l’eau à cause de son image IA, message qui pour le coup n‘était plus représentatif de rien, puisque c’était sensé être une véritable image du passé… recréé.

Voilà, il n’y a finalement même plus besoin de la politique pour s’engueuler, se faire virer et bloquer, avec l’IA ça marche aussi. Plein de gens sont accrocs à ce nouveau jouet. Il peut être intéressant s’il est utilisé dans de bonnes conditions et pour de bonnes choses. M’enfin c’est rarement le cas hein. Il y a un engouement surréaliste pour ce truc, aussi fantastique et phénoménal que dangereux et gravissime.

Déjà ça fait virer les gens grave cons, ça c’est un signe, et ça a commencé bien avant les législatives.

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Le monde se divise en deux catégories.

Ceux qui pensent aux possibilités artistiques, et ceux qui ne pensent qu’au fric.

L’IA est une manne financière qui pourrait bouleverser le monde du travail, et mettre au chômage un tas de monde dans des tas de métiers, pour rapporter encore plus de pèse à ceux qui ne pensent le monde que par ça. La grève des scénaristes récente aux États-Unis est partie de ce constat. Plus besoin d’acteurs, plus besoin de doubleurs pour les VF ou les animés, plus besoin d’interlocuteurs téléphoniques, plus besoin de réalisateurs pour des clips publicitaires ou même de simples films, plus besoin de personnes vivantes au bout d’un chat pour un service quelconque d’État ou du privé, plus besoin d’humain qui doute et contre qui déverser son fiel, plus besoin d’avoir envie puisqu’on remplace tout par un besoin obligatoire.

On nous vend depuis des années l’IA comme un truc révolutionnaire qui va aider l’humanité, mais il semble qu’elle va surtout l’aider à se déshumaniser et se perdre dans un isoloir qui ressemble à un urinoir.

Comme d’habitude l’intention est bonne, mais l’utilisation qui en est faite devient mauvaise. C’est ce qui nous caractérise de façon générale, nous sommes des intentionnistes inadaptés aux situations.

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Le monde se divise en deux catégories.

Ceux qui vivent la vie avec l’existant, et ceux qui veulent créer de l’inexistant.

L’IA va dans le bon sens quand elle sert à l’autodérision ou à l’humour, qu’elle permet de faire de l’ironie ou de mettre en situation des personnalités, pour dénoncer des choses. A partir du moment ou on pense à l’utiliser sérieusement, s’en vient l’éternel objet du désir malsain qui caractérise et gangrène nos systèmes politiques, l’argent. Si une avancée technologique ou un progrès technique quelconque est réalisé dans l’espoir de faire du fric (voir de la propagande ou du prosélytisme), cela le rend obsolète et incompatible avec des avancées sociales et humaines. Donc, en théorie, cet outil tant attendu met à mal le principe même du progrès s’il n’est utilisé que dans l’objectif de baisser des coûts et faire de l’argent, car ce sera toujours au détriment des populations.

On pourrait taxer mon discours de vieux con, d’arriéré, de réac ou simplement d’anti progressisme, je m’excuse par avance d’avoir placé l’humain dans la boucle, on a tellement peu l’habitude d’en prendre soin.

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Amen (l’intelligence), Tutti Quanti (l’artificiel) et Tralala (l’humain)…

©Le Docteur fait ses courses un jour de grand remplacement par l’IA.

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